Annexe I: Méthodes détaillées pour l’échantillonage#
Échantillonnage de microplastiques#
L’échantillonnage se fait de manière aléatoire sur la surface de chaque secteur. La densité d’échantillonnage est standardisée (1 échantillon/45m2). Les prélèvements se font sur une profondeur de 5 cm. Cette profondeur correspond à celle utilisée par les études similaires (Faure & De Alencastro, 2014; Imhof et al., 2018; Zbyszewski et al., 2014) Les prélèvements se font selon une méthode adaptée de Bridson et al (2020) avec un profilé métallique de 10 cm de côté sur une profondeur de 5 cm. Les échantillons ainsi prélevés sont ensuite stockés dans des boites en verre. Les récipients sont ensuite étiquetés de la manière suivante :
Pays _ Région _ n° station_ n° échantillon. Les n° d’échantillons sont définis de l’amont vers l’aval.
Exemple pour Baby Plage (GE) : CH_GE_01.1 ; CH_GE_01.2 ; CH_GE_01.3 ;…
Récapitulatif#
Positionner aléatoirement les points de prélèvement sur la carte
Reporter les points sur le site
Prendre une photo du site avec les points de prélèvements placés.
Lors du prélèvement : 1 Prélever l’échantillon à l’aide du tube métallique b. Prendre en photo la carotte c. Remplir la fiche de caractérisation de l’échantillon (à créer) avec : i. Nom échantillon ii. Date de prélèvement iii. Point gps iv. Substrat/granulométrie v. Immergé ou non lors de la crue de l’été 2021 (si la laisse d’eau permet de le déterminer) vi. Point à ajouter ?
Stocker l’échantillon dans des récipients en verre avec étiquetage
Répéter l’opération sur les autres points de prélèvement
Les échantillons sont stockés à UNIGE
Échantillonnage de macroplastiques#
Définition#
Le terme « macroplastique » regroupe l’ensemble des éléments de plus de 5 mm. En dessous, les particules sont appelées microplastiques. Cependant, pour la partie « macroplastiques » de cette étude, l’ensemble des plastiques visibles à l’œil nu seront pris en compte. Les particules recherchées sur les plages peuvent ainsi mesurer seulement quelques millimètres à plusieurs centimètres. Les petits éléments demandent une attention très élevée, d’où le protocole strict présenté ci-après.
Objectif#
Le but de l’étude est d’établir la densité et le type des plastiques retrouvés sur les plages du Léman. Pour ce faire, des recensements sont menés conjointement sur 25 plages tout autour du lac. Afin d’obtenir des données comparables entre elles, les récoltes doivent être faites selon un protocole strict en respectant une surface et un temps de travail donnés. Le nombre d’intervenant-es, le secteur et le temps d’intervention doivent donc être rigoureusement respectés.
Matériel#
1 seau par personne
2 boîtes en plastiques (pour la-le responsable)
Secteur#
Selon les informations reçues dans la fiche secteur :
Ligne d’eau et les deux premiers mètres de la plage
Reste de la plage
Récolte#
La-le responsable de secteur accueille les bénévoles et leur transmet les informations sur le secteur à inventorier. Certain-es bénévoles sont dédié-es à la récolte sur la partie 1 et les autres sur la 2. Cette répartition est faite au prorata de la taille de la ligne d’eau par rapport au reste de la plage. La répartition des bénévoles est préalablement transmise aux responsables de secteurs par l’ASL. Les récoltes des deux parties sont triées et comptabilisées de manière distincte. La récolte se fait en parcourant le secteur pré-défini à un rythme de 30 secondes/m2. Cette vitesse est très lente et permet une attention élevée aux petits éléments. Chaque bénévole, équipé de son seau, parcourt la plage. Il ne faut pas creuser pour rechercher les plastiques. Seuls ceux se trouvant à la surface de la plage sont récoltés. La personne responsable est également gardien-ne du temps. Lorsque le temps à disposition est écoulé, les bénévoles rassemblent les déchets récoltés sur la bâche tout en s’assurant de bien garder la séparation entre les éléments de la partie 1 et ceux de la partie 2. Le tri se fait selon la nomenclature reconnue au niveau européen et qui a été présentée aux responsables lors des soirées de formation. Il est important d’être très rigoureux-ses dans le tri afin de ne pas biaiser les statistiques. Une fois la comptabilisation des éléments effectuée, les données sont saisies dans l’app Net’Léman par la.le responsable de secteur.
Récapitulatif#
Délimitation du site en 2 parties :
Partie 1 : ligne d’eau et les deux premiers mètres de plage
Partie 2 : reste de la plage
Répartition des bénévoles sur les deux parties selon instructions reçues par l’ASL dans les documents de terrain (cartes, liste des bénévoles)
Récolte pendant le temps donné à une vitesse d’environ 2 m2/min. Les éléments récoltés sont stockés dans un seau
Particules ciblées : toutes celles visibles à l’œil nu. ATTENTION : les plus petites peuvent faire quelques millimètres seulement.
Le substrat (sable, graviers, galets, coquillages, plantes aquatiques…) ne doit pas être retourné. Seules les particules visibles à la surface de la plage sont collectées.
Tri et comptabilisation
Tri à domicile par la-le responsable selon la nomenclature fournie lors de la soirée de formation. ATTENTION à bien séparer les éléments récoltés sur la partie 1 de ceux de la partie 2. Les éléments sont stockés dans les boites en plastique. Pour éviter la surcharge, les gros éléments (bouteilles en PET ou verre, cannette aluminium,…) sont directement comptabilisés sur site et évacués dans les poubelles de tris les plus proches. A choix, les mégots peuvent également être comptabilisés directement sur site.
Comptabilisation de l’ensemble des éléments et saisie des données par la.le responsable dans l’App Net’Léman. Dans les données du nettoyage, la récolte sera identifiée de la manière suivante : Pla’stock – Nom de la plage – Partie (1 ou 2) – Saison.
Envoi des échantillons
Les deux boites (partie 1 et partie 2) sont ensuite renvoyées à l’ASL avec à l’intérieur uniquement les éléments en plastique, à l’exception des mégots et des grands déchets (ex : bouteilles en PET). Vous pouvez conserver le carton reçu avec les boites et y coller l’étiquette pré-affranchie.
Météo#
L’action est maintenue par tous les temps, dans la limite du raisonnable. Le seul facteur réellement limitant est le vent. En cas de vagues trop importantes, la ligne d’eau n’est pas accessible il n’est donc pas possible de garantir la justesse du protocole.